La cité d'Ambre
Si tu l'oses, franchis les remparts de la cité d'Ambre et vient croiser la plume.

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 Toute l'ombre de ce monde contenue en un seul regard...

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3 participants
AuteurMessage
Periam Sambre
Empereur
Periam Sambre


Messages : 5
Date d'inscription : 08/01/2012

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MessageSujet: Toute l'ombre de ce monde contenue en un seul regard...   Toute l'ombre de ce monde contenue en un seul regard... I_icon_minitimeDim 8 Jan - 15:51

PERIAM SAMBRE
Toute l'ombre de ce monde contenue en un seul regard... FyOv2VGYVV
Feat. Ian Somerhalder


Age : 17 ans

Description physique :
    Un rayon de soleil frappe la vitre parfaitement transparente.
    La fenêtre, immense, accroche toute la lumière possible et la chambre en est illuminée. Un lit dont le baldaquin laisse paresseusement osciller ses voiles transparents occupe le côté nord de la pièce, tandis qu'autour des meubles de rangement sont parfaitement posés, et qu'au sud de la chambre un petit salon de style victorien est artistiquement disposé.

    Soudain, une main parfaitement manucurée et aussi blanche qu'un ciel d'hiver apparaît entre les couvertures, attrape le bord du drap immaculé et le repousse d'un geste non dénué de grâce. Ce sont alors des cheveux qui émergent de l'océan de douceur. Noirs.
    Noir de nuit, noir de suie, noir velours, noir fusain... chacune des mèches capte toutes les nuances possibles, tout autant que chaque rayon de soleil qui les éclaboussent déjà.
    Puis c'est au tour d'yeux d'apparaître en dessous de la chevelure de jais. Fermés ; quant aux sourcils, ils sont aussi noirs que les mèches fusain qui les bordent.
    Le visage apparaît alors en entier, et les bras puis le torse suivent le mouvement.
    Le corps pâle est seulement vêtu d'un pantalon de soie blanche ; il descend du lit dans un mouvement fluide en ouvrant les yeux sur le monde. Deux phares.
    Ce sont leurs iris qui frappent lorsqu'on les regarde. Parfaite harmonie de toutes les sortes d'ambres jamais décelées, toutes en fusion dans les prunelles captivantes.

    Plusieurs personnes s'affairent déjà dans la suite : un esclave range des draps dans l'une des commodes, un autre s'occupe de changer les fleurs d'un des bouquets de la suite, et deux jeunes femmes –esclaves elles aussi– prennent les vêtements que leur indique une troisième.

    Les trois femmes ne tardèrent d'ailleurs pas à s'approcher de l'homme qui venait de se réveiller pour lui proposer diverses tenues, qu'il regarda toutes d'un air pensif et légèrement indifférent (ce qui est faux). L'une était totalement noire : dentelles, guipures et orfrois ainsi que tous les tissus nobles étaient teints en différents noirs, jusqu'aux chausses et souliers rehaussées de diamants noirs. La seconde était blanche ; la troisième était d'ambre. Et la dernière était un mélange d'ambre, de noir et de blanc ; ces trois couleurs parfaitement harmonisées entre le veston, le pantalon et les souliers noirs, les haut-de-chausses et la chemise d'ambre, et les dentelles, guipures et orfrois blancs.

    Il désigna la dernière tenue d'un geste désinvolte et laissa les trois esclaves l'habiller.
    Bientôt, il fut devant un grand miroir et pu admirer son image. Une esquisse de sourire apparut sur ses lèvres.


Description morale :
    Votre question porte sur son mental ? Si je ne m'abuse, il serait plus intéressant qu'il vous en parle lui-même...
    Votre majesté impériale ?

    Un problème ?

    Aucun, pouvez-vous présenter votre façon de penser aux gens qui nous écoutent ?

    Je vois que cela vous tient à cœur mon ami, j'y consent donc ; mais par où commencer ?

    Eh bien commencez par décrire vos qualités, vos défauts, et puis peut être vos peurs, vos désirs, votre style de vie...

    Hmm... eh bien, j'ai toutes les qualités qui conviennent à un monarque, et je ne permettrais pas que vous disiez de moi que j'ai des défauts, monsieur. Vous savez très bien quelle peine vous encourez...

    Loin de moi l'idée de vous insulter, majesté... *Et de finir dans une de vos salles de tortures*

    Je n'en doute point, mais continuons.
    Ma seule peur est que l'on fasse du mal à ma sœur. Qui que ce soit, que quelqu'un s'en prenne à elle et il mourra. Qui que ce fut. Mes désirs ? Vous vous doutez que les désirs d'un monarque passent bien après ses devoirs envers son peuple. Néanmoins j'aimerais que cette Cour oisive serve à autre chose qu'à nous lécher les bottes. Oh, et puisque nous y sommes, installez des rideaux à ces maudites fenêtres.
    Hmm...

    (il me prit en aparté)

    Mon style de vie disiez-vous, hein ?

    Eh bien, oui c'est ce que j'ai d...

    Ne faites pas l'innocent ou vous irez croupir dans mes oubliettes ! Je ne peux quand même pas raconter à mon peuple que je passe mes journées dans l’oisiveté, la débauche, la luxure et l'inceste !

    C... calmez-vous, v... vous n'êtes pas obligé d'en parler...

    Bien, nous sommes d'accord.

    (il se retire après nous avoir souhaité une bonne continuation)

    Hmm hmm.
    Eh bien, je vais continuer de vous décrire sa majesté puisqu'elle n'a pas le temps de le faire elle-même –que voulez-vous, c'est prenant le métier d'empereur. Évidemment que Periam n'a pas toutes les qualités, d'ailleurs je me demande comment quelqu'un peut lui trouver des qualités.
    Il est raffiné, vaniteux, changeant, impoli, arrogant, nébuleux, libertin et malveillant, et il adore passer du temps à torturer ses prisonniers autant qu'à assouvir ses désirs charnels.
    Cependant, s'il y a bien quelque chose qu'on ne peut pas lui reprocher, c'est son amour pour sa sœur. Il n'y a qu'avec elle qu'il est authentique, sincère et même... prévenant.


Signe particulier : A des yeux d'ambres ; possède l'Art.
A aussi un lien psychique fort avec Elysha, sa jumelle (mais ces sentiments sont-ils seulement aussi purs qu'ils le devraient ?).




Histoire :
    Il s'appelle Periam.
    ...mais vous savez déjà qui il est, suis-je bête ! Tout le monde connait le nom de l'empereur de la Cité d'Ambre, enfant direct de la très ancienne et très noble dynastie des Sambres et frère jumeau de la sublime Elysha, elle-même impératrice.
    [center]¤Les jumeaux sont nés dans la cité d'Ambre.
    C'était un jour d'hiver, et il faisait froid comme jamais on ne l'avait vu de mémoire de citoyen de la cité. L'impératrice était enceinte, mais très fatiguée par huit mois de grossesse. Tous ceux possédant l'Art se relayaient chaque nuit à son chevet pour l'aider à surmonter cette étape, et son ventre grossissait tant et si bien que les guérisseurs en avaient conclu qu'il s'agissait très sûrement de jumeaux. Seulement, personne n'en savait plus et l'impératrice alternait entre des jours de veilles douloureuses et de longs sommeils agités.

    C'était donc un des jours de l'hiver où le givre avait enveloppé chaque tour du palais, chaque pique et chaque toit, et les faisait briller autant que faire se peut dans le ciel gris mais clair.
    L'impératrice se retenait de crier, mais on voyait bien que ses yeux hurlaient de douleur, suppliaient qu'on intervienne, qu'on fasse cesser les tortures que lui infligeaient les deux vies qui s'attachaient à elle comme des sangsues (même si elle les aimait profondément), lui volant son énergie et martelant son ventre et sa conscience.

    C'était un jour étrange, un jour particulier.
    Après des mois à espérer qu'ils sortent, l'impératrice n'en avait plus que faire, tout ce qu'elle voulait en ce jour froid et terne, c'était baisser les bras, rendre les armes et s'endormir. Mourir. Finalement, c'est ce qui fit que l'accouchement survint au moment où elle s'y attendait le moins.

    Elle somnolait, d'un demi-sommeil sans rêves, et avait l'air de profiter d'un répit dans sa souffrance quotidienne : il n'y avait donc qu'un seul représentant de l'Art à son chevet, les autres étant épuisés par les longues nuits blanches qui avaient précédées.
    ¤
    Ce jeune homme, il faut le savoir, avait une histoire particulière.
    Un jour, un des membres de la famille Impériale avait détecté une aura dans la ville... l'ayant perçut comme celle d'une personne possédant l'Art à un degré supérieur à la normale, il avait décidé de ne pas laisser traîner cela : il avait prit deux gardes avec lui et était allé régler le problème à sa façon.
    L'aura venait de la Place du marché ; ils s'arrêtèrent bientôt devant le stand d'une vendeuse de légumes, qui baissa les yeux, effaré. Le « problème » arriva alors derrière la vieille femme. Il portait un cageot plus haut que lui, avait des boucles blondes et un visage parsemé de tâches de son ; mais lui ne baissait pas le regard, au contraire, il planta ses yeux dans ceux du noble.
    Un signe de main de ce dernier, et le garçon fut violemment arrêté par les deux gardes et amené bientôt devant l'Empereur.
    Non qu'il fut dangereux ou qu'il voulu s'échapper –il était trop terrorisé pour cela. Mais le courage de la part d'un paysan était une chose qu'un noble avait du mal à supporter. Bref, le garçon fut amené devant l'empereur qui lui laissa le choix : servir les Impériaux comme un chien ses maître, ou mourir. On peut comprendre que ce soit difficile de réfléchir au second choix lorsqu'on a pas encore beaucoup d'années derrière soi ; le garçon choisit la première option.
    ¤
    C'était ce garçon –en un peu plus âgé bien sûr– qui veillait l'impératrice à ce moment-là.
    Ses tâches de son avaient disparues, il était blafard et des cernes violettes meurtrissaient son visage fin ; ses manches cachaient mal plusieurs hématomes sur les bras, et son attitude n'était qu'un masque qu'il avait modelé pour cacher ses souffrances.

    Au fond de lui, il était conscient que l'impératrice souffrait plus encore que les jours précédents, et qu'elle avait simplement baissé les armes ; mais il rechignait à appeler les autres ou à apaiser lui-même la douleur de la jeune femme, tout simplement parce qu'il estimait souffrir autant sinon plus qu'elle, et que lui personne ne s'abaissait à tenter d'apaiser sa souffrance.

    Il était donc là, à la regarder, quand elle poussa quelques gémissements, puis un premier cri.
    Le jeune homme eut conscience que si il restait ainsi les bras croisés, on le torturerait à mort en l'accusant de n'avoir pas secourut l'Impératrice. Il se leva donc et commença à la soigner tout en avertissant mentalement les autres.
    ¤

    La tenue, un mélange d'ambre, de noir et de blanc, me seyait parfaitement.
    Le grand miroir, poli jusqu'à la perfection, reflétait mon image avec une netteté impressionnante –comme si il n'y avait pas de glace, mais la réalité derrière une simple vitre.

    Une esquisse de sourire apparut sur mes lèvres.
    Les esclaves, –connaissant mes sautes d'humeur– étaient vite partis, tous autant qu'ils étaient, si bien que lorsque je me retournai, la suite était vide. Ce n'était pas pour me déplaire : je savais que lorsque leur compagnie me dérangeait, j'étais parfaitement capable de les tuer un par un. Ce qui me satisfaisait moins dans ces cas-là, c'était que les esclaves n'opposaient guère de résistance –après tout, n'avais-je pas le droit de vie et de mort sur eux ?– et puis, de toutes façons, pourquoi penser à eux ?
    Ils étaient plus qu'insignifiants.

    Voulant s'élever un peu, mes pensées me montrèrent invariablement l'image de ma sœur.
    Certes, elle me manquait déjà, mais je savais que je la retrouverais invariablement un étage en dessous, en train de prendre son petit déjeuner –je sentais son aura où que nous nous trouvions l'un par rapport à l'autre.

    Je ne sais pas trop ce que j'avais ce matin, mais j'étais d'humeur... nostalgique.
    Sans que j'arrive à les retenir, mon enfance et mon adolescence –ma vie– me revenait comme un vieux livre qu'on a perdu avant de le retrouver bien plus tard, totalement par hasard.

    Mon enfance ?...
    Elle avait été partagée entre la culpabilité d'avoir, avec Elysha, tué notre mère, tandis que notre père devenait de plus en plus possessif. Nous le regardions de loin s'accaparer le Pouvoir.

    ...mon adolescence ?...
    Elysha et moi avons vu se déployer notre amour l'un pour l'autre, mais chacun de notre côté aimait avoir ses propres prétendants et prétendantes. Une manière comme une autre de se sentir exister.
    Et puis, de l'autre côté de la grande salle, là où se dressait le trône de notre père, nous regardions ce dernier entreprendre de ne laisser aucune parcelles du pouvoir au hasard, sans de notre côté savoir ce que nous devions faire : fermer les yeux ou nous inquiéter ?

    ...et à présent ?
    Toujours le même, plus grand, plus musclé... peut être un peu plus diplomate et entraîné au combat, mais pas plus sage.

    ¤

    Je soupire avant de prendre la direction de l'escalier.
    J'ai un goût de fiel dans la bouche.








Du côté du Joueur

Age du joueur : 16 ans...

Lien avec un autre personnage : Jumeau d'Elysha ; le reste est à votre guise, chers amis

Par quel hasard avez-vous franchi nos portes ? On me les a montrées ^^

Des commentaires sur le forum ? aucun, il est très bien fait

Vitesse d'écriture : cela dépend beaucoup de mon activité IRL, mais je suis en internat alors je ne peux rien écrire durant la semaine, mais je crois me rattraper largement pendant le week-end





Dernière édition par Periam Sambre le Mar 31 Jan - 22:16, édité 4 fois
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Scylla
Protectrice de l'Impératrice
Scylla


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MessageSujet: Re: Toute l'ombre de ce monde contenue en un seul regard...   Toute l'ombre de ce monde contenue en un seul regard... I_icon_minitimeDim 22 Jan - 22:26

Où en es-tu avec cette fiche ? C'est qu'on a hâte de pouvoir lire le suite ...
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Periam Sambre
Empereur
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MessageSujet: Re: Toute l'ombre de ce monde contenue en un seul regard...   Toute l'ombre de ce monde contenue en un seul regard... I_icon_minitimeLun 23 Jan - 9:14

J'ai rajouté la première partie de l'histoire... pour la deuxième, il te faudra patienter un peu Wink
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Elysha Sambre
Impératrice
Elysha Sambre


Messages : 21
Date d'inscription : 31/08/2011

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MessageSujet: Re: Toute l'ombre de ce monde contenue en un seul regard...   Toute l'ombre de ce monde contenue en un seul regard... I_icon_minitimeJeu 2 Fév - 18:47

Comme promis, j'ai remis le code. Rolling Eyes
Tu l'avais complètement bousillé ... A ce niveau c'est presque talentueux What a Face

Mmh mais que deviens le petit garçon ? What a Face
C'est une question qui restera sans réponse ...

Tu es validé !
Au plaisir de lire ou d'écrire avec toi cher frère.
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Periam Sambre
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Periam Sambre


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Date d'inscription : 08/01/2012

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MessageSujet: Re: Toute l'ombre de ce monde contenue en un seul regard...   Toute l'ombre de ce monde contenue en un seul regard... I_icon_minitimeJeu 2 Fév - 18:53

Oui, je suis très talentueux lorsqu'il s'agit de destruction... Twisted Evil

Eh bien merci beaucoup chère soeur ! Very Happy au plaisir te croiser en rp Wink
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MessageSujet: Re: Toute l'ombre de ce monde contenue en un seul regard...   Toute l'ombre de ce monde contenue en un seul regard... I_icon_minitime

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